Archives par mot-clé : Édification

Jésus libère de la condamnation

1 homme, 1 femme, 1 groupe d’auditeurs, 1 groupe d’accusateurs

Texte de Chantal Bilodeau-Legendre. Scribes et pharisiens veulent piéger Jésus en l’incitant à se prononcer sur le cas d’une femme prise en flagrant délit d’adultère. Le texte de Jean 8.2-12 dans toute sa simplicité. Une mise en scène sobre et sensible. Environ 3 minutes.

Cette pièce a fait l’objet d’un article décrivant la démarche de mise en scène. Pour télécharger le texte, cliquez ici.

Gardez votre calme!

Par Karen Dickson

Je pense qu’un des secrets pour garder son calme consiste à se « dissocier » comme metteur en scène : quand on travaille avec des comédiens, on se concentre sur eux – pas sur l’éclairage, les accessoires ou les décors, ni sur la myriade d’autres détails qui pourraient causer beaucoup de stress!

Je tiens à me rappeler que, en tant que metteure en scène, mon mandat se termine après la générale. Je dois donner à mes comédiens tout ce dont ils ont besoin jusque-là – sinon je ne leur rends pas service! C’est important qu’ils sachent que j’ai confiance en eux. Bien entendu, cette confiance découle du fait que nous avons travaillé fort et que je leur ai beaucoup demandé pendant les répétitions. Je m’efforce d’ailleurs de rassurer mes comédiens : je ne les laisserai se rendre à la représentation que si je sens qu’ils sont prêts. Et si cela signifie des heures de boulot supplémentaires, eh bien! nous y mettrons le temps qu’il faut.

À la fin de la générale, je cherche à clore nos semaines de préparation d’une manière constructive. S’il reste quelques lacunes, je trouverai une façon positive d’influencer les acteurs en les encourageant à faire de leur mieux et à jouer de tout leur coeur, avec l’aide incommensurable de Dieu.

Je crois que les metteurs en scène ont la responsabilité de « bâtir » les comédiens, de les édifier, et non de les démolir. À mon avis, nous pouvons contribuer à édifier notre troupe en demeurant nous-mêmes motivés et calmes… Pleins d’énergie, oui, mais agités et énervés, non.

Les comédiens doivent avoir la conviction que nous comptons sur Dieu pour tous nos besoins de théâtre. Il vaut toujours mieux suivre la direction qu’il nous donne : c’est la meilleure. Quand Dieu est à la tête du projet, qui sommes-nous pour paniquer ou nous emporter?

Voir aussi:
Hey! Relaxe!


Extrait de DramaShare Organizational Manual, publié par DramaShare (2000). Traduit et adapté par Chantal Bilodeau-Legendre, avec l’aimable autorisation de DramaShare.

 

Deux feux?

Par Chantal Bilodeau-Legendre

Photo de Maxim Tajer sur Unsplash.com

Cette comédienne a le feu sacré, entend-on parfois. Par ces mots, on désigne la passion intérieure, l’enthousiasme, l’inspiration qui l’animent. Avoir le « feu sacré » en théâtre est souvent très exaltant – on joue comme habité par son personnage, porté par un élan, et c’est « magique » chaque fois qu’on monte sur les planches.

Le théâtre avait cet effet « magique » sur moi à l’adolescence. Cependant, lorsque j’ai embrassé la foi chrétienne, un autre feu s’est allumé dans mon cœur. Après un certain temps, je me suis rendu compte que je ne pouvais pas entretenir deux feux en même temps. Inévitablement, l’un des deux allait être négligé… et je craignais, si je poursuivais des études exclusivement en théâtre, d’être poussée à faire des compromis avec mes valeurs nouvelles.

Parvenue à un carrefour dans mes études, j’ai opté pour une profession plus « sérieuse » (la traduction) en me disant que, diplôme en poche, j’allais pouvoir quand même faire du théâtre comme un à-côté. Avec les années, j’ai découvert que je pouvais vraiment faire du théâtre, sans faire de compromis avec ma foi. Mais au début, dans mon petit patelin, j’étais plutôt isolée et à court de moyens…

Je suis certaine de ne pas être la seule à avoir vécu une telle situation. Encore aujourd’hui, d’autres vivent un dilemme semblable: comment assujettir ses talents à ses convictions? Je crois que nombreux sont les croyants qui, animés d’un feu pour le Seigneur, brûlent de l’exprimer par le moyen du théâtre – ou par toute autre forme d’expression artistique (mime, manipulation de marionnettes, danse, etc.).

Lorraine et moi espérons que les nombreuses ressources offertes gratuitement sur notre site contribueront à l’avancement de l’art dramatique (et de l’écriture) dans le monde évangélique. Qu’elles seront pour vous une importante source d’inspiration.

Si vous avez des témoignages, n’hésitez pas à nous écrire à theatre.evangelique@gmail.com pour nous les partager. Que le Seigneur vous rende féconds à son service!

Terre promise

14 personnages, une douzaine de figurants (Plusieurs rôles peuvent être joués par des garçons ou des filles. Certains comédiens peuvent interpréter plus d’un rôle.)

Texte de Chantal Bilodeau-Legendre. Rahab âgée raconte à sa jeune nièce Rebecca les événements qui ont marqué la conquête du pays de Canaan et qui ont permis qu’elle soit adoptée par le peuple d’Israël. Environ 1 h 30 avec les chants.

Pour télécharger le texte,  cliquez ici. Les chants indiqués dans cette pièce sont ceux du CD « Terre promise », des productions Laisse-moi te raconter.

Ombres et lumière

Par Chantal Bilodeau-Legendre

Le mois dernier, deux internautes nous ont posé des questions relativement à l’éclairage. Les réponses de Hugo et Lorraine à leurs commentaires sont devenues des articles de la rubrique Technique. (Voyez Quatre zones et Effet marin.) De cette façon, nos lecteurs pourront les repérer plus facilement s’ils font une recherche par catégorie ou par mot clé.

Personnellement, la technique n’est pas mon fort. Hugo est un passionné de l’éclairage de scène! Et Lorraine déniche des ressources et des bonnes idées! Mes connaissances en éclairage sont très limitées. Cependant, je pourrais résumer en quelques mots un principe essentiel : La juste orientation des projecteurs permet de chasser les ombres des comédiens. (Voyez l’article L’éclairage).

Chasser les ombres. Quelle belle image!

Chasser les ombres sur la scène est excellent. Comme c’est agaçant de voir danser l’ombre d’un comédien sur le visage d’un autre! On perd alors des mimiques, des gestes importants – en plus, peut-être, de perdre patience!

Mais chasser les ombres dans la vraie vie? N’est-ce pas mieux encore?

Jésus affirme être lui-même la lumière du monde, et il chasse les ténèbres intérieures de ceux qui placent leur confiance en lui. Ces derniers, à leur tour, doivent marcher en enfants de lumière et porter la lumière de Christ autour d’eux.

Tout cet échange de lumière, tout ce balayage d’ombres, le théâtre évangélique peut-il y contribuer? Oui, je pense qu’il peut être un outil utile à cet effet.

Je crois que le monde a besoin d’un théâtre lumineux, porteur d’espérance. Mais aussi d’un théâtre sensible, fier de son message et respectueux de son public. D’un théâtre de qualité qui donne soif – comme le sel donne soif. D’un théâtre humble qui indique un chemin – qui pointe vers Celui qui est le chemin.

L’entreprise peut sembler de taille, mais le grand Créateur prend plaisir à équiper ceux qu’il appelle à le servir par le théâtre (et par n’importe quel autre moyen, d’ailleurs!). Être à l’écoute de sa voix, être à l’affût de ses ressources, marcher soi-même dans sa lumière… Voilà des façons de progresser constructivement dans son ministère de théâtre. Certes, cela n’exclut ni les difficultés ni les erreurs, mais nous permet de vivre en étroite dépendance de Celui qui est l’Auteur de toute créativité.