Je ne connaissais pas Henriette Feller avant qu’on me demande, cet automne, d’écrire un monologue où je la personnifierais. J’ai lu les Mémoires de Mme Feller et j’ai découvert une femme d’exception. On m’avait fait une commande « d’au moins 30-35 minutes ». J’ai fait une pièce d’un peu plus d’une heure : Henriette Feller, passion et audace au service de Dieu. Je suis heureuse d’avoir pu compter sur Lorraine pour assurer la mise en scène.
L’occasion? Une retraite, en avril dernier, réunissant plus de 200 femmes à Saint-Jean-sur-Richelieu, près de la Grande-Ligne, au Québec – berceau d’un réveil religieux au milieu du 19e siècle, réveil occulté dans tous les manuels d’histoire, car le clergé catholique a régné en maitre depuis l’époque de la Nouvelle-France (à partir de 1608) jusqu’au milieu des années 1960. Notre héritage évangélique recèle des perles que j’ai eu un plaisir immense à découvrir et à présenter.
Cette pièce se compose d’une succession de dialogues à une voix, de réflexions, de souvenirs. J’ai voulu raconter la vie et l’œuvre de cette missionnaire suisse en les plaçant dans leur contexte religieux, politique et social. Je cherchais à la fois à instruire et à édifier les croyants. Dans sa grâce, Dieu a permis que des cœurs soient encouragés.
Vous trouverez ici et ici des extraits de ce monologue, agrémentés de quelques photos. Bonne lecture!
Chantal