Voici en quelques lignes la description de trois approches courantes de la mise en scène.
Approche dirigiste
L’approche dirigiste est plutôt autoritaire. Le metteur en scène établit ses propres exigences dès le départ et sa vision du résultat à atteindre est très claire. Par conséquent, il fait peu de compromis et ne se laisse pas influencer par le groupe. Il tranche toutes les décisions, autant techniques qu’artistiques.
Cette approche peut être sécurisante et favorable avec des comédiens inexpérimentés ou avec des enfants. Elle peut même s’avérer nécessaire dans le cadre d’un programme d’école du dimanche, par exemple, ou lorsque le temps dévolu aux répétitions est très limité.
Approche distanciée
En utilisant l’approche distanciée, le metteur en scène conserve toute son objectivité face à la pièce. Il agit surtout à titre de conseiller et cherche à ne pas influencer l’évolution du groupe. Il laisse ce dernier prendre son orientation et intervient pour commenter sa progression.
L’approche distanciée peut s’avérer profitable auprès de comédiens expérimentés faisant preuve d’une grande maturité. Elle est surtout employée dans le cadre des créations collectives.
Approche médiane
L’approche médiane se situe à mi-chemin entre les deux précédentes. Elle favorise la collaboration du groupe tout en conférant une pleine autorité au metteur en scène. Celui-ci a une vision très claire de la pièce, mais il choisit de la transformer au contact des comédiens et des techniciens. Le metteur en scène suscite des échanges au sein du groupe, tout en se réservant le dernier mot.
Cette approche génère un bon dynamisme, car elle met à profit les idées de tous. On l’emploie surtout avec un groupe ayant un minimum d’expérience, capable de bien fonctionner et faisant preuve de maturité.
Lorraine